L'actualité & Data du capital-investissement : transactions, LBO, M&A, Venture, Corporate Finance et Private Equity - Leader en France

19:21
Capital innovation
Vsora génère un deuxième tour
18:46
Capital innovation
Sitowie anticipe un nouveau tour
17:57
Nominations
A&O Shearman promeut
17:44
LBO
Certix structure son LBO primaire
17:32
Nominations
Clifford Chance associe
17:00
International
HR Path fait sa plus grosse acquisition, en Suisse
16:53
LBO
La galerie Perrotin réajuste son LBO
16:24
M&A Corporate
Matisse Ventures construit son premier rachat
15:30
International
Le Duff pétrit son développement australien
12:29
Bourse
Exosens visualise son avenir avec un fonds public
10:00
LBO
Elevation CP se positionne sur le co-investissement
09:00
Marché Général
CMI passe à l’échelle européenne
08:00
Capital innovation
Premier closing de Mérieux Innovation 2
06:00
Capital innovation
Reelevant trouve de nouveaux investisseurs pertinents
28/04/2025
Capital innovation
Cooloc cohabite avec sa communauté
CANVIEW

Focus sectoriel - L'agro-alimentaire une résilience qui fait recette Accès libre

Yoplait repris par Sodiaal, Panzani cédé à CVC, André Bazin dans le giron d’Eureden… 165 transactions ont eu lieu l’an passé, dont plus de la moitié menées par des industriels, revenus en force sur les deals. Avec des valorisations record en 2021, dépassant parfois 10x l’Ebitda, ce secteur prioritaire poursuit sa mue dans un contexte de relance.

| 568 mots

« 2021 a été une année exceptionnelle en termes de nombre de transactions réalisées sur le secteur agro-alimentaire », pose Jacques Ropartz, directeur associé chez CFI Athema. Un constat qui se vérifie à la lecture des opérations référencées par CFNEWS, soit 165 opérations (capital-investissement, LBO, IPO et M&A) lors de l’année écoulée, contre 135 en 2020 et 158 en 2019. Parmi les plus gros deals de 2021, figurent notamment le rachat de Panzani par CVC pour 550 M€, la vente de Cémoi à Sweet Products pour former un ensemble d’1,2 Md€ de chiffre d’affaires, ou encore celle de Leerdammer à Lactalis pour 700 M€ (voir l’infographie ci-dessous). Un dynamisme qui s’explique en partie par le report de certaines opérations de 2020, mais aussi par le flegme des investisseurs. « La quasi-totalité des LBO est menée par des fonds spécialisés ou disposant d’un track-record dans ce secteur leur permettant de se différencier et de maîtriser les paramètres d’investissement, surtout dans les périodes un peu chahutées comme celle que nous avons traversée depuis deux ans », rappelle Ronan Lauzel, directeur d’affaires chez Sodica Corporate Finance.

Des coopératives dynamiques

Certains dossiers présents de longue date sur le marché ont, eux aussi, réussi à se déboucler. Frial, spécialiste normand des produits surgelés aux 182 M€ de revenus, a ainsi trouvé preneur auprès du groupe Le Duff. La transaction est d’ailleurs révélatrice d’une tendance de taille : l’arrivée en force des industriels, qui concentrent 85 deals sur l’année, alors qu’ils « représentaient traditionnellement le tiers du volume des transactions », compare Aurélien Ferrand, directeur d’affaires chez Sodica CF. Cette dynamique a été largement alimentée par les coopératives, comme en témoigne l’acquisition de Yoplait par Sodiaal ou encore de Soufflet par InVivo moyennant 2,2 Md€. Les coopératives régionales ne sont pas non plus en reste. Lienhart s’est ainsi adossé à son confrère alsacien CAC tandis qu’Aqualia a fait le choix d’entrer dans le giron de Le Gouessant. Sans oublier le mouvement de consolidation des PME et ETI de la filière : « en ces périodes mouvementées, certaines entreprises familiales ont estimé que le moment était opportun pour se rapprocher d’acteurs plus établis, ayant des structures et des modèles résilients », ajoute Pierre Jourdain, président du conseil d’administration d’Azulis Capital. Pour accompagner cet appétit de croissance externe, certains conseils M&A ont adopté une démarche buy side. « Du fait des liquidités abondantes sur le marché, nous avons accepté davantage de missions d’achat qu’à l’accoutumée. A l’inverse, il n’est pas toujours facile de convaincre les vendeurs que le moment est opportun car ils préfèrent attendre d’avoir pleinement retrouvé leur niveau d’activité de 2019 et redressé leurs marges », explique Alexandre Briand, directeur associé chez In Extenso Finance & Transmission, faisant également état d’un « retard [qui] n’a pas encore été rattrapé pour de nombreux projets d’investissement ».

Lire la suite sur CFNEWS Magazine - accès libre

CFNEWS Newsletter

Tous les lundis et mercredis
Recevez tous les lundis et mercredis l'actualité du capital-investissement, fusions-acquisitions, corporate finance.

CFNEWS propose désormais une API REST. Accédez à l'ensemble de nos articles et nos données depuis votre CRM. Pour plus d'informations, contactez abo@cfnews.net et/ou visitez API.CFNEWS.NET